Formation Profamille

La schizophrénie fait souffrir les malades mais aussi les familles. Dans leur quotidien, les proches-aidants sont souvent confrontés à l’absence de perception de la maladie et au refus de traitement des personnes atteintes d’un trouble psychique.

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Le programme Profamille

Le programme « Profamille » est un module de psychoéducation qui s’adresse aux proches d’une personne atteinte de schizophrénie ou d’un trouble apparenté, qui se compose de 14 séances de 4h.

Le but de la démarche psychoéducative est d’amener progressivement le patient et sa famille d’un sentiment d’impuissance et d’une position de passivité ou de révolte face à la maladie vers une position de collaboration active à travers une vision réaliste de la maladie, des moyens d’y faire face au quotidien, des possibilités de traitements et de perspectives d’avenir.

Le programme Profamille est une approche cognitivo-comportementale cherchant à modifier 3 cibles : les comportements, les cognitions (càd. les pensées) et le niveau émotionnel des familles avec deux objectifs en partie dépendants : améliorer leur confort personnel et améliorer l’aide qu’elles peuvent apporter à la personne malade.

Profamille est :

• Un programme destiné aux parents, frères, soeurs, grands-parents, conjoint, amis….
• Un programme régulièrement réactualisé et amélioré
• Un programme qui développe l’empowerment des familles, qui en améliore la qualité de vie et favorise le rétablissement des personnes malades

L’efficacité du programme Profamille est démontrée par de nombreux résultats :

• Amélioration de la qualité de vie et de la santé des familles
• Baisse de moitié des tentatives de suicide de l’usager.
• 50% à 30% de réduction de jours d’hospitalisation
• Retour à l’emploi : 42% des malades dont les proches ont suivi le programme trouvent un emploi de plus de 6 mois dans l’année qui suit (contre 20% dans l’année qui précède)

Les participants vont surtout acquérir des connaissances sur la maladie et des savoir-faire. Ils ne viennent pas parce qu’ils sont malades mais parce qu’ils affrontent une situation difficile (la maladie de leur proche) qu’ils cherchent à gérer au mieux.

Session 2024-2025 et séances d'information

La session 2024-2025 démarrera en septembre 2024.

Nous vous invitons à découvrir le déroulement du programme en participant à la séance d'information organisée au sein de la Plateforme le 5 septembre 2024. Ce sera l'occasion de vous présenter le contenu des séances et de vous transmettre les dossiers d'inscriptions.

D'autres séances d'information seront également organisées en Wallonie et à Bruxelles. 

Afin de recruter les familles qui pourraient bénéficier de ce programme, vous pouvez les inviter à prendre contact avec notre équipe d’animation Profamille de la Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale.

D’autre part, si vous souhaitez découvrir le programme Profamille plus en détails, voici quelques informations complémentaires :

• le lien de la chaîne Youtube de l’Association Profamille qui vous permettra de découvrir des témoignages d’anciens participants au programme Profamille : Association de psychoéducation Profamille - YouTube
• le site internet de l’Association Profamille : https://profamille.site/  
• la rediffusion du Webinaire organisé par l’Association dans le cadre des journées de la schizophrénie 2021 sur le thème «Patients, proches et professionnels : ensemble pour faire face à la schizophrénie »  Profamille - psychoéducation - YouTube
• le lien L'AIDE AUX AIDANTS : le programme PROFAMILLE (schizophrénie) - YouTube qui vous permettra de visionner l’interview du Dr Yann Hodé, président de l’Association Profamille.

Témoignage d’une bénéficiaire de la formation :

« La formation m’a permis d’oser dialoguer avec notre enfant de façon plus vraie, sans avoir sans cesse cette croyance de vouloir le protéger (dû à … nos peurs…). De plus, j’ai pris conscience que nous “recevions” (du temps pour nous) alors que nous “donnons beaucoup” et parfois bien plus qu’on ne voudrait…

Aujourd’hui, nous positivons la moindre action chez notre fils : “super, chouette, …!” Il s’en rend compte et cela nous fait du bien à nous aussi d’être dans une expression positive au lieu de dire : “tu devrais, il faudrait, ...”. Nous tentons davantage de l’appliquer à notre couple et autres enfants...

J’ai pu, il y a quelques mois, poser mes limites sans que cela ait pour effet de me culpabiliser. »

Geneviève