- Thérapie psychocorporelle
La thérapie psychocorporelle travaille sur le corps pour apaiser et libérer les émotions.
Contrairement aux méthodes basées sur l'échange verbal, les thérapies psychocorporelles considèrent le corps et son langage comme une porte d'entrée vers le mieux-être.
Les thérapies psychocorporelles reposent également sur la verbalisation et conviennent aux personnes sujettes à la dépression ou qui cherchent tout simplement à rétablir leur équilibre émotionnel.
- Toxicomanie
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la toxicomanie est un état d’intoxication chronique ou périodique dû à une consommation répétée d’une drogue, naturelle ou synthétique.
Ses caractéristiques sont notamment :
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un irrésistible désir du besoin de continuer à consommer de la drogue et de se la procurer par tous les moyens ;
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une tendance à augmenter les doses ;
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une dépendance, aussi bien au niveau psychique que physique, aux effets de la drogue ;
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des effets dangereux pour la personne.
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- Trouble cognitif
Il se présente sous la forme de troubles de mémoire, de la perception et du traitement des informations.
On peut trouver des troubles cognitifs dans différents troubles psychiques tels les psychoses, les troubles de l’humeur, le burnout, mais aussi en cas de lésions cérébrales ou dans les démences.
- Trouble de la personnalité borderline
Les personnes qui souffrent d’un trouble de la personnalité borderline (« Etat-Limite » en français) ont des graves problèmes de régulation émotionnelle, qui se traduisent par une grande instabilité, une sensibilité importante à l’abandon et des comportements impulsifs parfois destructeurs.
Ces personnes ont des émotions qui se déclenchent plus vite, sont plus intenses et prennent plus de temps pour s’apaiser que la moyenne des gens.
Cette maladie touche 2% de la population dont 75% des femmes.
- Trouble de la personnalité multiple
Voir trouble dissociatif de l’identité (TDI)
- Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
Trouble anxieux apparaissant en réaction à un évènement traumatique provoquant une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.
- Trouble dissociatif de l’identité (TDI)
Le trouble dissociatif de l’identité (auparavant appelé personnalité multiple) est caractérisé par la présence de deux ou plusieurs identités ou « états de personnalité » distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement d'une personne.
Il s'accompagne également d’une incapacité à évoquer des souvenirs personnels. Les troubles dissociatifs sont caractérisés, selon le DSM-IV par la survenue d’une perturbation touchant la conscience, la mémoire, l’identité ou la perception de l’environnement.
- Trouble psychique
Le trouble psychique est un trouble mental qui empêche une personne de participer à la vie sociale et de vivre normalement au quotidien. La personne a besoin d'être suivie médicalement.
Il ne faut pas confondre avec le handicap mental, qui est une déficience intellectuelle.
- Troubles anxieux
Le trouble anxieux a de multiples visages :
- Anxiété généralisée
- Phobies
- Troubles obsessionnels compulsifs (TOCs)
- Stress post-traumatique
L’anxiété généralisée n’est pas liée à des aspects ou moments isolés, mais accompagne le quotidien des personnes concernées. Certaines personnes souffrant d’anxiété ont parfois des attaques de panique :
Symptômes physiques :
- palpitations
- nausées
- excès de transpiration
- tremblement
- bouche sèche
- vertiges
- difficultés respiratoires
Sensations :
- sensation d'irréel
- peur de mourir
- terreur intense
- sentiment d'oppression, de perte de contrôle
- peur de devenir fou
25 % des individus a eu des troubles anxieux au moins une fois dans leur vie
11,2 % des Belges ont souffert de troubles anxieux en 2018
Les troubles anxieux sont plus fréquents chez les femmes. En Belgique, les femmes présentent une prévalence plus élevée (14,2 %) que les hommes (7,9 %).
Les troubles anxieux s’accompagnent parfois d’autres troubles mentaux. La majorité des pathologies psychiques multiples commencent par de l’anxiété. Par exemple, un épisode dépressif peut être ponctué d’anxiété.
Les jeunes, les personnes âgées, divorcées, séparées ou veuves, les chômeurs, de part leur situation de fragilité, sont plus à risque de traverser un trouble anxieux.Il est important de demander de l’aide parce que l’anxiété peut perturber durablement le quotidien. Heureusement, les suivis thérapeutiques associés à un traitement si nécessaire, donnent de bons résultats.
- Troubles bipolaires (ou bipolarité)
Le trouble bipolaire, anciennement maniaco-dépression, est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur. Il se caractérise par la fluctuation démesurée de l’humeur avec alternance de phases maniaques (périodes d’élévation anormales de l’humeur), phases de dépression et phases d’humeur stable.
La bipolarité est classée parmi les 10 pathologies les plus invalidantes selon l’OMS.
Qui est concerné?
Le trouble bipolaire est une pathologie fréquente dont la prévalence sur la vie entière au sein de la population générale est estimée à environ 1 à 2%.
L’âge de début du trouble se situe généralement entre 15 et 30 ans.
Les patients souffrant de troubles bipolaires connaissent souvent une errance diagnostique (10 ans en moyenne) avant que la pathologie soit reconnue.
Très souvent, on observe que les phases maniaques diminuent en intensité et en fréquence avec l’âge.
En Belgique
Les troubles bipolaires touchent près de 3% de la population.
Les femmes sont touchées autant que les hommes. Toutefois, les femmes manifesteraient plus d’épisodes dépressifs, tandis que les hommes présenteraient plus d’épisodes maniaques.
- En phase dépressive : les symptômes dépressifs sont présents continuellement pendant au moins 2 semaines.
- En phase maniaque : La motivation et l’humeur sont exagérées à l’extrême, les symptômes sont visibles dans pratiquement tous les aspects de la vie et champs de perception pendant au moins 1 semaine.
Comment identifier une phase maniaque?
Un épisode de manie se reconnaît à la présence continuelle de plusieurs de ces signes et symptômes :
- Agitation permanente, énergie débordante, fébrilité
- Augmentation de l’estime de soi et/ou idées de grandeur
- Besoin de sommeil fortement diminué
- Désir de parler constamment
- Fuite des idées et distractibilité
- Manque de sensibilité pour les besoins et sentiments d’autrui
- Conduites à risque : achats excessifs, conduites sexuelles multiples, excès de vitesse...
- Comportement de mise en danger de soi-même pouvant aller jusqu’au suicide.
Les symptômes sont suffisamment marqués pour altérer la vie quotidienne de la personne, avec un sentiment de perte de contrôle sur sa situation, pouvant l’amener à l’hospitalisation.
L'asbl Le Funambule a publié en 2021 une brochure d'informations que vous pouvez consulter et télécharger en cliquant ici.
- Troubles des comportements alimentaires (TCA)
Les troubles de l’alimentation, aussi appelés troubles des conduites alimentaires ou du comportement alimentaire (TCA), désignent des perturbations graves du comportement alimentaire.
Le comportement est considéré comme « anormal » parce qu’il est différent des pratiques alimentaires habituelles mais surtout parce qu’il a des effets négatifs sur la santé physique et mentale d'une personne.
Les TCA touchent beaucoup plus de femmes que d’hommes, et débutent souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Les troubles de l’alimentation les plus connus sont l’anorexie et la boulimie, mais il en existe d’autres.
- Troubles obsessionnels compulsifs (TOCs)
Les rituels font partie de notre vie, comme une boussole. Ils nous confèrent sécurité et orientation.
Chaque rituel remplace une décision. C’est pourquoi les rituels soulagent et aident à réduire le stress, facilitent l’apprentissage et permettent aux jeunes de surmonter leurs angoisses.
Quelle est la première chose que vous faites en vous levant ? Et ensuite ? Énormément de personnes connaissent des idées récurrentes et envahissantes. En temps normal, nous pouvons bien les gérer.
À partir de quand des rituels ou des habitudes deviennent-ils des TOC ?
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) font partie des troubles anxieux. Les personnes qui en souffrent sont conscientes que leurs obsessions sont anormales et disproportionnées mais ils n’arrivent pas à les contrôler. Pour limiter l’angoisse, ils mettent en place des rituels et ont des comportements compulsifs.
Ces comportements se traduisent par des actes concrets mais peuvent prendre la forme de ruminations. On ne parle de TOC que lorsque les rituels occupent au moins une heure par jour et ont un impact négatif sur sa vie affective, sociale et ou professionnelle.Symptômes fréquents
les rituels
- sont ressentis comme envahissants et troublants
- entravent considérablement la vie quotidienne
- persistent pendant au moins 2 semaines
les idées obsédantes
- pensées, impulsions ou représentations envahissantes
- considérées comme « propres à la personne » sans leur être imposées « de l’extérieur ».
Exemples de rituels particuliers répétés :
- vérification
- rituels de lavage
- rituels de comptage (appuyer trois fois sur la poignée de porte)
La personne se sent obligée de le faire dans le but d’écarter son mal-être ou des événements redoutés. En même temps, ils sont ressentis comme exagérés ou absurdes.
La répression de comportements compulsifs entraîne une tension, un mal-être, de l’anxiété, de l’inquiétude.
En Belgique, le TOC touche entre 1 et 2 personnes sur 100. Ils sont aussi fréquents chez les hommes que chez les femmes.