Vous trouverez ici toute une liste de termes que vous rencontrerez en visitant notre site internet, mais aussi des pathologies de santé mentale, la différence entre psychiatre et psychologue, etc.

Vocabulaire

A B C D E H I M N O P R S T U
Psychothérapeute

Un psychothérapeute intervient essentiellement par l’entretien. Il peut s’agir d’un psychiatre, d’un psychologue mais aussi d’une personne qui n’a qui n’a pas cette qualification mais a bénéficié d’une formation complémentaire et de supervision. Le titre de « psychothérapeute » n’est, en effet, pas protégé pour le moment. Tout le monde peut se référencer comme « psychothérapeute ».

Psychothérapie analytique

La psychothérapie analytique a un élément commun avec la psychanalyse : la référence à l'inconscient psychique et la prise en compte de ses manifestations.  

En revanche, elle s'en différencie sur d'autres points, à commencer par le face à face, qui définit une nouvelle relation patient/ thérapeute non plus dans la neutralité, mais la bienveillance.

Psychothérapie comportementale

Cette thérapie vise essentiellement les troubles du comportement. Elle est indiquée dans le cas des troubles de l’humeur, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), des troubles de comportement alimentaires (TCA) et des addictions, entre autres. 

La psychothérapie comportementale nécessite la participation du patient. 

Le patient doit faire les exercices que va lui suggérer son praticien et doit être impliqué dans sa démarche thérapeutique. 

Les thérapies comportementales sont généralement des thérapies brèves.

Psychothérapie systémique

Cette thérapie considère la personne dans son environnement – dans un ensemble de systèmes - et a, de ce fait, une vision plus élargie qui aide le thérapeute dans le traitement de son patient. 


On désigne quelques fois la thérapie systémique sous le nom de thérapie brève, car le nombre de séances reste limité comparativement à ce que demande une psychanalyse par exemple. Il faut compter en moyenne 7 séances.  Toutefois, l'enjeu principal de la thérapie systémique n'est pas sa brièveté, mais sa capacité à susciter des changements importants dans les interactions entre une personne et son milieu. 

Réforme Psy 107

La réforme Psy 107 a été mise en place le 26 avril 2010 et est financée par le SPF Santé Publique. 

Vous trouverez plus de détails sur notre site

Rétablissement

Le rétablissement est un processus par lequel le patient arrive à mieux vivre avec sa maladie, à retrouver un équilibre (avec ou sans médicaments) et à apprivoiser les symptômes de la maladie. 

Vous trouverez plus d'informations sur notre site en cliquant ici

Santé

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit dans sa Constitution le concept de santé comme suit : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » 

Santé mentale (SM)

L’OMS définit la santé mentale comme un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. »

Une personne « en bonne santé mentale » serait quelqu’un qui aurait trouvé un équilibre entre les divers aspects de sa vie : social, affectif, sexuel, spirituel, physique, économique, psychique,…

Schizophrénie

La schizophrénie est un trouble mental grave, qui touche environ 20 millions de personnes dans le monde.

Les psychoses, dont la schizophrénie, se caractérisent par une distorsion de la pensée, des perceptions, des émotions, du langage, du sentiment de soi et du comportement. La schizophrénie est une
désignation générique pour des troubles mentaux sévères : une psychose qui se manifeste par la désintégration de la personnalité et par la perte de contact avec la réalité.

 

 

  • Les expériences délirantes courantes sont faites d’hallucinations (perceptions auditives, visuelles ou sensorielles) et de délires (convictions ou suspicions inébranlables malgré l’existence de preuves contraires). Les personnes touchées peuvent avoir des difficultés à travailler ou à étudier normalement.
  • La stigmatisation et la discrimination peuvent se traduire par un manque d’accès aux services de santé et aux services sociaux. De plus, les personnes atteintes de psychose sont très exposées aux violations des droits de l’homme dans le monde, comme l’internement à long terme dans un établissement psychiatrique.

La schizophrénie démarre en général à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Les patients ont besoin de médicaments et d’une thérapie. Ils ont besoin d’un accompagnement et d’un soutien réguliers et d’être bien entourés. Cela leur permet de mener une vie professionnelle et de rester intégrés à la société.

 

Est-ce une maladie fréquente? 

C’est la maladie mentale chronique la plus fréquente. Elle se déclare le plus souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Elle frappe 19 millions d’êtres humains dans le monde (0.7% de la population mondiale). L’OMS
classe la schizophrénie dans le groupe des 10 maladies entraînant le plus d’invalidité.

Dans 80% des cas, les symptômes s’améliorent une fois reconnus et traités. Même si les traitements permettent aujourd’hui de mieux vivre avec la maladie il existe encore beaucoup de stigmatisation et de discrimination.

 

En Belgique

  • Plus de 100 000 personnes sont touchées. 30% des personnes souffrant de schizophrénie ne sont pas suivies.
  • 57% des patients sont des hommes, 43% sont des femmes.
  • En moyenne, 40% des personnes atteintes tentent de se suicider et 10% de toutes les personnes souffrant de schizophrénie mettent fin à leurs jours.

Comment identifier la schizophrénie? 

La schizophrénie se caractérise par plusieurs symptômes très différents selon les personnes. En les résumant en trois catégories, on parle de :

 

  1. * Symptômes positifs >> ils s’ajoutent à un fonctionnement normal de la personne quand elle vit une crise :
    • délires
    • hallucinations
    • langage incohérent
     
  2.  * Symptômes négatifs >> difficultés que rencontre la personne entre les épisodes de crise :
    • entrer en communication avec les autres, sociabiliser
    • difficulté à entamer des actions
    • perte de motivation
     
  3.  Symptômes cognitifs >> problèmes que connaissent les personnes dans la gestion de leurs pensées :
    • difficultés à gérer leurs émotions et reconnaitre celles des autres
    • troubles de la concentration et de la mémoire

*Symptômes positifs : symptôme inhabituel qui apparaît chez une personne
*Symptômes négatifs: Déclin d’une fonction normale
Symptômes cognitifs : affection des fonctionnements du cerveau : mémoire, raisonnement etc.

Section Psychiatrique d’un Hôpital Général (SPHG)

Le service de psychiatrie dans un hôpital général, est un des services de médecine spécialisée qui doit assurer : 

  • des hospitalisations de personnes souffrant de troubles psychiatriques ; 

  • les aspects psychiatriques des soins dispensés au service d’urgences ; 

  • l’activité de psychiatrie de liaison (remise d’avis psychiatriques à propos de patients hospitalisés dans les autres services de l’hôpital). 

En ce qui concerne les hospitalisations pour troubles psychiatriques, il s’agit le plus souvent d’hospitalisations complètes, mais des hospitalisations partielles (de jour / de nuit) sont également pratiquées. 

Les hospitalisations en service psychiatrique d’hôpital général se distinguent des hospitalisations en hôpital psychiatrique par divers aspects : 

  • soins plus généralistes ; 

  • soins répondant à des situations d’urgence ; 

  • séjours centrés sur des mises au point en vue d’établir un diagnostic ou d’instaurer un traitement ; 

  • séjours de durée brève. Les prises en charge à plus long terme nécessitent des collaborations avec les autres structures ambulatoires et résidentielles.

Services de santé mentale (SSM)

Les Services de santé mentale (SSM) apportent une aide psycho-médico-sociale dans un cadre ambulatoire spécialisé à toute personne qui en exprime la demande, selon un mode pluridisciplinaire.  

Ils peuvent également intervenir lorsqu'il y a contrainte judiciaire.

Certains SSM ont développé des projets communautaires tout public ou à destination de publics spécifiques (comme par exemple la maison des enfants). 

Afin de savoir où se trouvent les SSM en Région de Bruxelles-Capitale, veuillez consulter notre répertoire

Stabilisants de l’humeur

Les stabilisants de l’humeur sont des médicaments psychotropes utilisés dans le traitement des troubles bipolaires et de certains troubles dépressifs.  

Les stabilisants de l’humeur sont principalement utilisés pour prévenir les récidives d’épisodes maniaques ou dépressifs

Le lithium est le stabilisant de l’humeur de référence. Le lithium est un médicament dont le dosage dans le sang est à surveiller régulièrement pour éviter des surdoses. 

Chez la femme enceinte, les dérivés de lithium et d’autres antiépileptiques exposent l’enfant à naître à des malformations et à divers autres troubles dont thyroïdiens : d’autres options sont possibles.

Stigmatisation

Le mot stigmatisation est dérivé du mot « stigmatiser », issu du latin « stigma » qui veut dire « marqué au fer rouge ». 

La stigmatisation est un mécanisme menant à la discrimination et au harcèlement. 

La stigmatisation est une « parole ou action menant à transformer une déficience, une incapacité ou un handicap en une marque négative et durable pour la personne ». 

Une autre définition est « Le blâme et la mise à l’écart d’un individu ou d’un groupe d’individu, du fait de leur caractéristiques ou de leurs croyances, perçues comme allant à l’encontre des normes culturelles de la société dans laquelle ils évoluent.»

La stigmatisation est donc un rejet, une mise à l’écart d’individus jugés « différents ».

Les personnes souffrant de maladies psychiques sont d’ailleurs souvent stigmatisées, considérées comme imprévisibles, parfois dangereuses. 

Plus d'informations à ce sujet peut être obtenu en cliquant ici.  

Structure d’hébergement non-agréé (SHNA)

Structures d’accueil fonctionnant sans agrément (c’est-à-dire non reconnues par les pouvoirs publics) et proposant un hébergement à des personnes fragilisées qui ne trouvent pas d’hébergement ailleurs : personnes en souffrance psychique, sortant de prison, sans-abri, handicapées...

« SHNA » est un terme uniquement employé à Bruxelles.

Suicide

Le suicide, c’est l’action de mettre fin à ses jours. 

Les risques de suicide sont importants chez les personnes qui rencontrent, entre autres, les problèmes suivants : 

  • Les problèmes d'addictions (exemple : dépendance à l’alcool, aux drogues, etc.) ; 

  • Les problèmes de santé mentale (exemple : dépression, troubles de la personnalité, schizophrénie, etc.) ;  

  • Certaines maladies physiques comme les troubles neurologiques, le cancer et l’infection au VIH constituent un plus haut risque de suicide. 

Vous trouverez des associations d'aide et des numéros d'appel en cliquant ici.

Thérapie psychocorporelle

La thérapie psychocorporelle travaille sur le corps pour apaiser et libérer les émotions.  

Contrairement aux méthodes basées sur l'échange verbal, les thérapies psychocorporelles considèrent le corps et son langage comme une porte d'entrée vers le mieux-être.  

Les thérapies psychocorporelles reposent également sur la verbalisation et conviennent aux personnes sujettes à la dépression ou qui cherchent tout simplement à rétablir leur équilibre émotionnel.

Toxicomanie

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la toxicomanie est un état d’intoxication chronique ou périodique dû à une consommation répétée d’une drogue, naturelle ou synthétique.  

Ses caractéristiques sont notamment : 

  • un irrésistible désir du besoin de continuer à consommer de la drogue et de se la procurer par tous les moyens ; 

  • une tendance à augmenter les doses ; 

  • une dépendance, aussi bien au niveau psychique que physique, aux effets de la drogue ; 

  • des effets dangereux pour la personne.

Trouble cognitif

Il se présente sous la forme de troubles de mémoire, de la perception et du traitement des informations.  

On peut trouver des troubles cognitifs dans différents troubles psychiques tels les psychoses, les troubles de l’humeur, le burnout, mais aussi en cas de lésions cérébrales ou dans les démences. 

Trouble de la personnalité borderline

Les personnes qui souffrent d’un trouble de la personnalité borderline (« Etat-Limite » en français) ont des graves problèmes de régulation émotionnelle, qui se traduisent par une grande instabilité, une sensibilité importante à l’abandon et des comportements impulsifs parfois destructeurs.  

Ces personnes ont des émotions qui se déclenchent plus vite, sont plus intenses et prennent plus de temps pour s’apaiser que la moyenne des gens.  

Cette maladie touche 2% de la population dont 75% des femmes.

Trouble de la personnalité multiple

Voir trouble dissociatif de l’identité (TDI)

Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

Trouble anxieux apparaissant en réaction à un évènement traumatique provoquant une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.

Trouble dissociatif de l’identité (TDI)

Le trouble dissociatif de l’identité (auparavant appelé personnalité multiple) est caractérisé par la présence de deux ou plusieurs identités ou « états de personnalité » distincts qui prennent tour à tour le contrôle du comportement d'une personne. 

Il s'accompagne également d’une incapacité à évoquer des souvenirs personnels. Les troubles dissociatifs sont caractérisés, selon le DSM-IV par la survenue d’une perturbation touchant la conscience, la mémoire, l’identité ou la perception de l’environnement.

Trouble psychique

Le trouble psychique est un trouble mental qui empêche une personne de participer à la vie sociale et de vivre normalement au quotidien. La personne a besoin d'être suivie médicalement. 

Il ne faut pas confondre avec le handicap mental, qui est une déficience intellectuelle.  

Troubles anxieux

Le trouble anxieux a de multiples visages : 

  1. Anxiété généralisée
  2. Phobies
  3. Troubles obsessionnels compulsifs (TOCs) 
  4. Stress post-traumatique

L’anxiété généralisée n’est pas liée à des aspects ou moments isolés, mais accompagne le quotidien des personnes concernées. Certaines personnes souffrant d’anxiété ont parfois des attaques de panique : 

Symptômes physiques : 

  • palpitations 
  • nausées
  • excès de transpiration
  • tremblement
  • bouche sèche
  • vertiges
  • difficultés respiratoires

Sensations : 

  • sensation d'irréel 
  • peur de mourir
  • terreur intense
  • sentiment d'oppression, de perte de contrôle
  • peur de devenir fou

25 % des individus a eu des troubles anxieux au moins une fois dans leur vie

11,2 % des Belges ont souffert de troubles anxieux en 2018

Les troubles anxieux sont plus fréquents chez les femmes. En Belgique, les femmes présentent une prévalence plus élevée (14,2 %) que les hommes (7,9 %). 

Les troubles anxieux s’accompagnent parfois d’autres troubles mentaux. La majorité des pathologies psychiques multiples commencent par de l’anxiété. Par exemple, un épisode dépressif peut être ponctué d’anxiété.
Les jeunes, les personnes âgées, divorcées, séparées ou veuves, les chômeurs, de part leur situation de fragilité, sont plus à risque de traverser un trouble anxieux.

Il est important de demander de l’aide parce que l’anxiété peut perturber durablement le quotidien. Heureusement, les suivis thérapeutiques associés à un traitement si nécessaire, donnent de bons résultats.

Troubles bipolaires (ou bipolarité)

Le trouble bipolaire, anciennement maniaco-dépression, est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur. Il se caractérise par la fluctuation démesurée de l’humeur avec alternance de phases maniaques (périodes d’élévation anormales de l’humeur), phases de dépression et phases d’humeur stable.

La bipolarité est classée parmi les 10 pathologies les plus invalidantes selon l’OMS.

 

Qui est concerné? 

Le trouble bipolaire est une pathologie fréquente dont la prévalence sur la vie entière au sein de la population générale est estimée à environ 1 à 2%.

L’âge de début du trouble se situe généralement entre 15 et 30 ans.

Les patients souffrant de troubles bipolaires connaissent souvent une errance diagnostique (10 ans en moyenne) avant que la pathologie soit reconnue.

Très souvent, on observe que les phases maniaques diminuent en intensité et en fréquence avec l’âge.

 

En Belgique

Les troubles bipolaires touchent près de 3% de la population.

Les femmes sont touchées autant que les hommes. Toutefois, les femmes manifesteraient plus d’épisodes dépressifs, tandis que les hommes présenteraient plus d’épisodes maniaques.

  • En phase dépressive : les symptômes dépressifs sont présents continuellement pendant au moins 2 semaines.
  • En phase maniaque : La motivation et l’humeur sont exagérées à l’extrême, les symptômes sont visibles dans pratiquement tous les aspects de la vie et champs de perception pendant au moins 1 semaine.

Comment identifier une phase maniaque? 

Un épisode de manie se reconnaît à la présence continuelle de plusieurs de ces signes et symptômes :

  • Agitation permanente, énergie débordante, fébrilité
  • Augmentation de l’estime de soi et/ou idées de grandeur
  • Besoin de sommeil fortement diminué
  • Désir de parler constamment
  • Fuite des idées et distractibilité
  • Manque de sensibilité pour les besoins et sentiments d’autrui
  • Conduites à risque : achats excessifs, conduites sexuelles multiples, excès de vitesse...
  • Comportement de mise en danger de soi-même pouvant aller jusqu’au suicide.

Les symptômes sont suffisamment marqués pour altérer la vie quotidienne de la personne, avec un sentiment de perte de contrôle sur sa situation, pouvant l’amener à l’hospitalisation.

L'asbl Le Funambule a publié en 2021 une brochure d'informations que vous pouvez consulter et télécharger en cliquant ici.

Troubles des comportements alimentaires (TCA)

Les troubles de l’alimentation, aussi appelés troubles des conduites alimentaires ou du comportement alimentaire (TCA), désignent des perturbations graves du comportement alimentaire.  

Le comportement est considéré comme « anormal » parce qu’il est différent des pratiques alimentaires habituelles mais surtout parce qu’il a des effets négatifs sur la santé physique et mentale d'une personne. 

Les TCA touchent beaucoup plus de femmes que d’hommes, et débutent souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. 

Les troubles de l’alimentation les plus connus sont l’anorexie et la boulimie, mais il en existe d’autres.  

Troubles obsessionnels compulsifs (TOCs)

Les rituels font partie de notre vie, comme une boussole. Ils nous confèrent sécurité et orientation.


Chaque rituel remplace une décision. C’est pourquoi les rituels soulagent et aident à réduire le stress, facilitent l’apprentissage et permettent aux jeunes de surmonter leurs angoisses.


Quelle est la première chose que vous faites en vous levant ? Et ensuite ? Énormément de personnes connaissent des idées récurrentes et envahissantes. En temps normal, nous pouvons bien les gérer.


À partir de quand des rituels ou des habitudes deviennent-ils des TOC ?


Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) font partie des troubles anxieux. Les personnes qui en souffrent sont conscientes que leurs obsessions sont anormales et disproportionnées mais ils n’arrivent pas à les contrôler. Pour limiter l’angoisse, ils mettent en place des rituels et ont des comportements compulsifs.


Ces comportements se traduisent par des actes concrets mais peuvent prendre la forme de ruminations. On ne parle de TOC que lorsque les rituels occupent au moins une heure par jour et ont un impact négatif sur sa vie affective, sociale et ou professionnelle.

Symptômes fréquents 

les rituels 

  • sont ressentis comme envahissants et troublants
  • entravent considérablement la vie quotidienne
  • persistent pendant au moins 2 semaines

les idées obsédantes 

  • pensées, impulsions ou représentations envahissantes
  • considérées comme « propres à la personne » sans leur être imposées « de l’extérieur ».

Exemples de rituels particuliers répétés :

 

  • vérification
  • rituels de lavage
  • rituels de comptage (appuyer trois fois sur la poignée de porte)

La personne se sent obligée de le faire dans le but d’écarter son mal-être ou des événements redoutés. En même temps, ils sont ressentis comme exagérés ou absurdes.

La répression de comportements compulsifs entraîne une tension, un mal-être, de l’anxiété, de l’inquiétude.

En Belgique, le TOC touche entre 1 et 2 personnes sur 100. Ils sont aussi fréquents chez les hommes que chez les femmes.

Usager en santé mentale

Utilisateur de services (de soins) en santé mentale. 

Synonyme de patient.